
Par la rédaction de The Cradle, le 9 juillet 2025
Les mesures punitives contre l'experte de l'ONU interviennent un mois après que Washington a sanctionné plusieurs juges de la CPI pour avoir enquêté sur les crimes de guerre commis par les États-Unis et Israël.
Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé le 9 juillet que Washington a sanctionné la rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Francesca Albanese, pour sa "propagande de guerre politique et économique contre les États-Unis et Israël".
"J'impose aujourd'hui des sanctions à la rapporteuse spéciale du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, Francesca Albanese, pour ses tentatives illégitimes et honteuses d'inciter [la Cour pénale internationale] à prendre des mesures contre des responsables, des entreprises et des dirigeants américains et israéliens",
a déclaré M. Rubio sur les réseaux sociaux.
"Les États-Unis continueront à prendre toutes les mesures qu'ils jugeront nécessaires pour répondre à cette guerre juridique et protéger leur souveraineté et celle de leurs alliés",
a ajouté M. Rubio, soulignant que les autorités américaines
"soutiennent leurs partenaires dans leur droit à la légitime défense".
La semaine dernière, Mme Albanese a identifié plus de 60 entreprises dans un rapport intitulé "De l'économie de l'occupation à l'économie du génocide", accusant des fabricants d'armes et des entreprises du numérique d'aider et de tirer profit des colonies israéliennes et des "opérations militaires" à Gaza.
"Alors que la vie à Gaza est anéantie et que la Cisjordanie subit des attaques de plus en plus brutales, ce rapport expose pourquoi le génocide perpétré par Israël se poursuit : parce qu'il est lucratif pour beaucoup",
a déclaré Mme Albanese dans ce rapport de 27 pages.
Elle a accusé des entreprises d'être "financièrement liées à l'apartheid et au militarisme d'Israël", citant notamment Lockheed Martin, Caterpillar, Hyundai, Microsoft et Palantir.
Mme Albanese a également appelé la Cour pénale internationale (CPI)
"à enquêter et à poursuivre les dirigeants et/ou les groupes industriels".
Les sanctions contre Mme Albanese interviennent un mois après que Washington a imposé des sanctions à quatre juges de la Cour pénale internationale (CPI) pour leur rôle dans les enquêtes sur les crimes de guerre commis par les forces américaines et israéliennes.
Rubio a décrit ces mesures punitives comme une réponse à la CPI qui
"outrepasse son autorité et menace la souveraineté des États-Unis et d'Israël".
Traduit par Spirit of Free Speech