par Russia Today
Les avions de combat des FDI ont bombardé la ville palestinienne pour « se venger » des roquettes tirées depuis le Liban.
Les avions israéliens ont commencé à bombarder Gaza dans les premières heures de vendredi, après que le Premier ministre Benyamin Netanyahou a accusé le groupe palestinien Hamas d'être à l'origine de l'attaque à la roquette de jeudi depuis le territoire libanais.
Les forces de défense israéliennes ont 𝕏 tweeté à 12 h 21 (heure locale) : « Les forces de défense israéliennes frappent actuellement à Gaza », promettant de donner plus de détails ultérieurement.
Les médias palestiniens ont rapporté que les défenses aériennes du Hamas avaient été activées. Aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent. Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent des explosions illuminant la nuit.
« Nous frapperons nos ennemis et ils paieront le prix de tout acte d'agression », a déclaré Netanyahou jeudi, après que 34 roquettes aient été tirées depuis le sud du Liban. Personne n'a assumé la responsabilité de l'attaque, mais les forces de défense israéliennes ont accusé le Hamas, un groupe militant palestinien dont le siège se trouve à Gaza.
Les médias israéliens ont qualifié cette attaque d'escalade la plus grave depuis 2006, lorsqu'Israël a tenté de déloger le Hezbollah du Sud-Liban. Cette guerre est largement considérée comme une victoire du Hezbollah.
t.meSelon les médias locaux, le Hamas et le Hezbollah ont placé leurs roquettes à longue portée en état d'alerte et pourraient frapper le centre d'Israël en réponse aux bombardements des FDI.
Le ministre de la Défense Yoav Gallant, que Netanyahou a limogé la semaine dernière mais qu'il a rétabli dans ses fonctions à la suite des réactions de l'opinion publique, a donné pour instruction à l'armée israélienne de se préparer à « toutes les options de représailles possibles ». Tous les membres de l'armée israélienne auraient été rappelés de leurs congés et les unités situées près de la frontière avec le Liban auraient été placées en état d'alerte jeudi.
Les médias de Tel-Aviv et de Jérusalem ont émis l'hypothèse qu'une frappe sur Gaza était certaine, tandis qu'une autre opération au Liban était très probable.
En début de semaine, la police anti-émeute israélienne a arrêté des centaines de Palestiniens à la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem, perturbant ainsi les services pendant le mois sacré du Ramadan. Certains Palestiniens avaient afflué à la mosquée après avoir appris que des colons israéliens prévoyaient d'y sacrifier rituellement une chèvre.
Les précédents affrontements à Al-Aqsa, en mai 2021, avaient déclenché un conflit de 11 jours entre Israël et le Hamas. Il s'est finalement soldé par un cessez-le-feu obtenu grâce à la médiation de l'Égypte.
La semaine dernière, Netanyahou a été confronté à des manifestations de masse organisées par l'opposition libérale, qui a appelé à sa démission en raison du projet de réforme de la Cour suprême d'Israël.
source : Russia Today
traduction Réseau International