Diagne Roland Fodé
AFP
Dans le sillage des tripatouillages constitutionnels et institutionnels électoralistes pour se maintenir sous une forme ou autre au pouvoir des Macky, Ouattara, Embalo, Biya, Bazoum, IBK, Faure, Talon a braqué le processus électoral de 2026 qui a conduit au coup d'État de ce 7 décembre 2025.
Talon a arbitrairement et illégalement choisi les partis qui peuvent électoralement compétir, augmenté la durée du mandat de cinq à sept ans, interdit toute activité à finalité compétitive et électorale pendant six ans sur les sept ans ans du pouvoir, et tout cela en infraction de l'article 2 du protocole de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et la démocratie qui interdit toute modification des lois électorales six mois avant une élection.